Storicamente. Laboratorio di storia
Canzone
La canzone fa parte a pieno titolo delle forme d’espressionismo popolare. Per quanto riguarda la varietà delle forme scritte utilizzate dal popolo:

Cette expression, depuis son origine, s’est manifestée sous des formes essentiellement littéraires : en dehors de la poésie […], on trouve des romans, des manuels professionnels, des pièce de théâtre, des professions de foi, pamphlets, manifestes et pétitions, des articles de presse, des projets de réformes sociales, des études de mœurs, des mémoires, voire des monographies de métiers ou de lieux géographiques et même divers dictionnaires de biographies ou de langues (Thomas, Voix d’en bas, 19).

L’utilizzo della parola scritta è una delle fondamentali tappe nel processo d’emancipazione popolare tra 1830 e 1848.

La poésie, plus que n’importe quel autre genre, apparaît à cet égard comme la forme privilégiée de la littérature d’expression populaire, et c’est à ce titre que la poésie populaire (y comprise sa variante, la chanson) va focaliser l’intérêt de la génération romantique, tout particulièrement au cours des années 1830-1850 (Millot et al., La poésie populaire en France au XIXe siècle, 18).

Quando parliamo di canzone, intendiamo tutta la produzione in versi - sia la canzone che la poesia.
Al tempo, infatti, non vi era una divisione netta.

… l’amour de la chanson n’a jamais été réservé aux seules classes aisées; je serais tenté de dire, bien au contraire, que si la chanson a constitué de tout temps un moyen naturel de lutter contre l’ennui, elle en a constitué un bien plus grand de lutter contre l’adversité et malheurs inhérents à la plus modeste condition sociale. Le folklore est aussi riche de chansons de travail et de métiers, de tableaux de la vie des humbles que de chansons de plaisir, de fêtes, à boire, à manger, à danser. Et il y a dans le chant une plus grande extériorisation, une plus grande participation physique, un plus grand don de soi, un sentiment de plus grande appartenance au monde et à la vie du groupe que dans la lecture, où les émotions sont filtrées par des mots qui restent dans leur construction la propriété de l’auteur. toutes choses propres à concerner davantage des gens sans instruction et appelés à la vie collective … (Thomas, Voix d’en bas, 38)

Molto interessanti le osservazioni di Hélène Millot.

Car cette voix du peuple existe. Elle a une existence non seulement concrète, mais publique, et on public est considérablement plus large que celui des parlementaires, des historiens ou des penseurs qui se jugent habilités à s’y substituer. Elle a un mode d’expression privilégié, qui est la chanson, elle a un espace d’expression coutumier, qui est la goguette, et elle a aussi don histoire, ses pratiques, ses codes, sa rhétorique (Légitimité et illégitimité de la voix du peuple, 108).

L’approccio è differente da quello adatto all’analisi di un altro testo scritto, poiché nella canzone ci sono due componenti principali: il testo e l’aria (la musica e il ritmo sul quale viene prodotto il testo). Trattandosi di una produzione in versi, lo studio è vincolato anche ad esigenze estetiche e stilistiche (cfr. Tabaki-Iona, Chants de liberté en 1848, 8). Molti chansonniers, come Gille, scrivevano su dei ponts neufs, cioè su arie (timbre) già conosciute. Era un espediente per aumentare il valore e la portata della canzone: un testo adattato all’aria della Marsigliese ha sicuramente un maggior impatto sul pubblico ed è facilmente memorizzabile.
Un altro aspetto da sottolineare, è la difficoltà che si incontra nell’analizzare questo vastissimo corpus. Molte canzoni non sono firmate né datate, e non indicano l’aria sulla quale dovevano essere cantate. Tutto ciò è forse conseguenza della notevole diffusione della canzone come mezzo d’espressione popolare; in molti casi tendeva alla discorsività, all’immediatezza e alla spontaneità. Proprio per questo, credo che lo studio di questa vasta produzione costituisca una strumento efficace per ricostruire un discorso ed una mentalità di tipo artigianale e popolare.