Storicamente. Laboratorio di storia
Individualismo
L’egoismo e l’individualismo sono presenti nel pensiero di Ch. Noiret:

Par l’effet d’une heureuse harmonie, tous les efforts convergeraient vers le même but; tous les intérêts se rattacheraient à un centre commune, et tous les besoins s’équilibreraient, l’industrie comblerait ses nombreux enfants de ses bienfaits, qui ont été si longtemps la pâture du privilège spéculateur, l’abondance, fille du travail bien entendu, rendrait le retour de la misère impossible; l’amour du bien public ferait place à l’isolement, et l’égoïsme individuel, resserré dans des limites plus étroites, serait un élément moins actif de fermentation et de discordes civiles (Rancière, Faure, La parole ouvrière, 134).

Agulhon mette in luce un importante aspetto:

Ce qui fait peur aujourd’hui à la majeure partie de nos concitoyens, c’est la collectivisation. […] Or le « socialisme » de 1848 n’avait pas de contours si précis. Comme on l’a vu (ou comme on le verra) dans nos explications et dans nos documents, le socialisme des Quarante-huitards, tel qu’il est né dans les années 1830 et 1840, c’est guère plus – mais c’était immense, à l’époque! – que la contestation de l’individualisme pur, le refus de «l’égoïsme», la volonté de tempérer les effets naturels du marché par quelque intervention d’humanité en faveur de leurs victimes bref l’apport de ce que l’on appellerait par la suite un esprit «social», sans suffixe (Les Quarante-huitards, 247-48).