Guinguette
François Gasnault descrive così la guinguette:La guinguette parisienne est en fait un restaurant ou, plus modestement, un débit de boissons dansant. Le bal y est une attraction plus ou moins régulière, parfois très accessoire et qui, dans tous le cas, n’exiges pas beaucoup de frais. Dans bien des endroits, on pousse les tables pour dégager le carré de la danse et un artisan du voisinage, qui sait un peu le violon, se charge de la musique. On n’en est plus, comme au siècle précédent, à improviser le bal (Guinguettes et lorettes, 29).
Questi tipi di locali a clientela popolare proliferarono soprattutto nelle periferie urbane o nelle zone rurali, ma a partire dal 1820 fiorirono anche nei grandi centri, in particolare a Parigi. All’interno del volume consacrato alla storia di Toulon nel XIX secolo, Agulhon fornisce un’eccellente descrizione di queste maison de campagne publique, dove gli operai, alla domenica o nei giorni di festa, si ritrovavano per divertirsi ma anche per discutere e formare associazioni.
Nelle periferie e nel centro di Parigi, è il ballo a caratterizzare questi locali. Si danzava la quadrille («Le quadrille des guinguettes est une danse de famille, non pas d’amoureux, un divertissement de compère set commères, d’amis de travail. La guinguette est l’annexe de l’atelier parce que la danse qu’on y pratique en magnifie les solidarités. Il ne faut pas non plus exclure que le quadrille ait pu jouer un rôle culturel d’agrégation, qui aida à sa perpétuation») e anche i proibiti chahut e cancan, «improvisation pleine de fantaisie et sensualité». I balli, attraverso l’insolenza dei gesti, potevano assumere connotazioni di tipo politico. «La lutte contre l’autorité, alors permanente, n’emprunte pas seulement les voies de la protestation politique. Au bal, le rejet de toute règle s’appelle peut-être chahut, puisque la danse permet de narguer le représentant de l’ordre» (Ibid., 46, 55-56).
Da sottolineare inoltre, la distanza tra guinguette e goguette, termini più o meno sinonimi ma con alcune differenze sostanziali:
A la différence de la goguette, réunion de chanteurs et forme d’association populaire qui a pu favoriser l’émergence d’une conscience de classe, la guinguette incarne une forme traditionnelle de sociabilité. Un observateur a justement noté que les assemblées qui s’y tiennent, « démocratiques en apparence, sont au fond plus exclusives que les salons du noble faubourg. […] » […] Elle n’accepte pas vraiment le tout-venant, ne favorise pas l’anonymat. On y prolonge les solidarités d’atelier, on y renoue avec une origine commune. En revanche, ce n’est pas le lieu où s’ébauchent de nouvelles fraternités (Ibid., 40-41).