Storicamente. Laboratorio di storia
Caveau
Il Caveau, associazione letteraria dove si praticava anche la canzone, nasce nel XVIII secolo a Parigi. La goguette sorge come sua imitazione. Tra i vari Caveau parigini ricordiamo: l’Académie de bêtes, Amis du réveil de la nature, la Dominicale (la sola aperta alle donne), i Soupers de Monus. Thomas spiega così la differenza tra Caveau e goguette:

Les sociétés lyriques, conçues à l’image du premier Caveau, se réunissaient chez des traiteurs à date fixés, avec un nombre limité de convives. Les goguettes populaires se tiendront, elles, au cabaret, dans l’arrière-salle d’un marchand de vin ou à la guinguette.[…] Certaines, sur le modèle des réunions bourgeoises, auront un nombre limité de participants […]; d’autres, qui semblent avoir été la majorité, siégeant plus ou moins spontanément et illégalement, s’apparentent à des spectacles organisés dans des salles de bals, avec estrade pour le président et tables rangés autour de la pièce pour les chansonniers et le public. Les dames y étaient accueillies, à ce qu’il parait, avec le plus grand respect (Voix d’en bas, 42).

Vi era, inoltre, una differenza sostanziale per quanto riguardava il pubblico: «… contrairement au Caveau, dont les membres élus par cooptation sont des notables, bourgeois, aristocrates, académiciens, députés ou pair de France, les goguettes, très largement ouvertes au public de ces quartiers populaires, sont composées d’artisans et d’ouvriers» (Millot, Légitimité et illégitimité de la voix du peuple, 111).