Approccio unico alla storia
Ma il centro della strategia di osservazione di Ramella è la riduzione di scala: una singola comunità di tessitori viene vista nelle vicende familiari e individuali con una intensificazione che consente di abbandonare il monismo causale, a cui spesso invita l’osservazione dall’alto. Anziché la mano invisibile postulata dal razionalismo a causa unica, vediamo emergere una complessità di scelte consentita dagli interstizi lasciati aperti dal conflitto della pluralità dei sistemi normativi – biologici o economici, morali e nulla è assolutamente libero da vincoli sociali (G. Levi, Introduzione a F. Ramella, Terra e telai, XII-XIII).
Quest’analisi è messa in evidenza anche da L.S. Stone: «L’approccio multi-causale produce un’approssimazione assai più esatta all’infinita complessità della vita reale di quanto posso fare l’apparente chiarezza di una narrazione dei fatti, o una spiegazione imperniata su un’’unica causa determinante» (Le cause della rivoluzione inglese); e da K. Polanyi: «È stato anche dimostrato in modo conclusivo che nessuna causa singola può essere distaccata dalla catena e proposta come la causa di quell’avvenimento improvviso ed inatteso» (La grande trasformazione, 54); oppure, per tentare un percorso interdisciplinare, da Calvino quando parla di Carlo Emilio Gadda (Lezioni americane), e da Feyerabend.
Un scientifique [un historien] qui désire élargir au maximum le continu empirique de ses conceptions, et qui veut les comprendre aussi clairement que possible, doit par conséquence introduire d’autres conceptions : c'est-à-dire qu’il doit adopter une méthodologie pluraliste. […] La connaissance ainsi conçue n’est pas une série de théorique cohérentes qui convergent vers une conception idéal ; ce n’est pas une marche progressive vers la vérité. C’est plutôt un océan toujours plus vaste d’alternatives mutuellement incompatibles (et peut-être incommensurables) ; chaque théorie singulière, chaque conte de fées, chaque mythe faisant partie de la collection force les auteurs à une plus grande souplesse, tous contribuant, pas le biais de cette rivalité, au développement de notre conscience. Rien n’est jamais fixé, aucune conception ne peut être omise d’une analyse complète (Contre la méthode, 27).
Adottando questa varietà, possiamo cogliere i differenti aspetti e caratteristiche della realtà, ma anche interrogare i processi di mutamento sociale in maniera nuova. Questo approccio è stato teorizzato anche da B. Lepetit.
… ces textes ébauchaient un programme en postulat deux principes […]. Premier principe : dans l’univers des sciences sociales, le temps des velléités impérialistes est terminé. La connaissance des société ne progresse pas par réduction à un discours unique, mais par multiplications raisonnée des commentaires tenus sur elles. Les objets élaborés à partir de problématique et d’instruments conceptuels qui relèvent des traditions disciplinaire ne se dupliquent pas. Partant, c’est du collationnement de questionnaires, des méthodes, de langages que résulte l’interdisciplinarité. Second principe : si l’historie est écriture, le raisonnement historique n’est réductible ni à une duplication du réel ni à un agencement linguistique. Elle se donne la réalité passée ou visée, mais organisée à partir du travail de modélisation les contours et les caractères de la représentation explicative qu’elle en propose. Elle est conjointement discours et techniques de recherche, narration et mise en œuvre de procédures critiques […]. Parce qu’elle n’appartient plus depuis longtemps à la classe des humanités mais à celle des sciences sociales, l’histoire est une technique (un métier) fondée sur la manipulations (d’archives, de séries, de contextes, d’échelles, d’hypothèses…) et l’expérimentations. Une pratique y définit la pertinence (Histoire des pratiques, pratiques de l’histoire, 12-13).