Migrazioni familiari
Così scriveva L’Est Républicain, giornale vicino alle posizioni radicali:
«Avant la guerre de 1914-1918, la population ouvrière se composait en grande partie de célibataires qui envoyaient plus ou moins régulièrement au pays natal leurs économies et qui y retournaient tôt ou tard pour y fonder un foyer… ou pour y vivre tranquillement de leurs rentes. En ce temps-là, les rixes étaient fréquentes. Une querelle de cabaret avait souvent une issue sanglante. La jalousie armait d’un poignard ou d’un revolver les danseurs affolés par une valse, un sourire de femme et quelques rasades d’alcool. Fort heureusement, ces mœurs ont disparu. Des familles entières sont d’ailleurs venues depuis dix ans s’installer sur notre sol. L’estime, la confiance, la sympathie régnaient… On en avait fini avec ces stupides provocations qu’allumait l’épithète injurieuse de «macaroni» à l’adresse de nos hôtes».
A. Liégeois, Les Etrangers chez nous. Une enquête dans le Pays Haut : Joeuf – Briey – Longwy, « L’Est Républicain », 11 décembre 1928, 1.
Sul ruolo delle migrazioni familiari in Lorena si veda anche: C. Villaume, Le rôle de la famille dans l’intégration des immigrés italiens du bassin de Longwy-Villerupt, « Studi Emigrazione », XXXVII, 138 (2000), 353-375.