Eugène Imbert, nel suo studio sulle goguettes, evidenzia come all’interno di queste importanti associazioni musicali si creano dei forti legami di solidarietà: «Parlons donc, puisqu’il le faut, des soirées à bénéfices. A part quelques infortunes imméritées, comme disent les prospectus, un bénéfice s’organise de la manière suivante. Un camarade manque d’ouvrage ; la chose peut arriver, et elle arrive presque toujours aux mêmes individus. C’est ce que j’appelle un hasard périodique. […] On gagne un pourvoyeur qui prête ou loue sa salle, un président qui prête ou loue son bourreau ; on fait un programme annonçant un concours de poésie, un de chant sérieux, un de chanson comique, une tombola. Et voilà. Quelquefois, on ajoute à tous ces attraits ceux d’une présidence de dames. Il en serra parlé en son lieu plus amplement. […] N’oublions pas, en traitant gaîment cette exploitation qu’il faudrait flétrir, n’oublions pas que dans certains cas une soirée se monte dans un but tout à fait sérieux et respectable : pour un malade, un veuve, etc. Le peuple a le cœur bon, il compatit facilement à des douleurs qu’il comprend pour les avoir partagées, et son obole ne se fait jamais attendre. C’est, malgré l’abus possible et fréquent, un des bons et beaux cotés de la Goguette». [Imbert 1873, 40-41].