Le barricate di Parigi 1848
Mark Traugott nel suo studio sulle barricate di Parigi del febbraio 1848 sostiene che una percentuale importante di insorti aveva armato una barricata vicino alla propria
abitazione e continua: «On peut dès lors supposer que, dans de nombreux cas, ils connaissaient de vue et par leurs prénoms, quelques-uns de leurs compagnons de combat. En tenant compte de la nature
du voisinage à Paris à cette époque, il est tout à fait possible qu’ils aient eu en commun des occupations et des activités politiques ou qu’ils aient bu, dans le même bistrot, leur rations
quotidienne de vin. Nombre de ces hommes étaient unis par la similarité de leur quotidien, sinon par leur participation affective à un même réseau dense de liens sociaux informels. Du moins
partageant-ils sans doute l’identité diffuse de leur quartier d’origine. Tout ce qui pouvait fonder des sentiments de solidarité enracinés dans une forte culture locale était encore renforcé par
une connaissance commune des événements et des personnalités associés aux révoltes antérieures». [Traugott 1997, 76].